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en Suisse et en marche / walking in Switzerland

On the 28 January 2014, I started to walk on the last trajectory of the bâle – basel – stellar project, from Thun up to Basel. It took me 7 days to reach Basel. I walked up and down, through mountains and in the woods, got into valleys and crossed many villages. I often walked alone in the forest and chose to get off the path to make a short cut. This sometimes made me lose track of where I was heading. I lost time this way trying to reorientate myself (upcoming soon: the final walked line) but then it was easier on the flat land.
For this trajectory I only used a camera. The images I gathered to build the perspective are reduced samples, microcosm extracts of a much broader landscape.
With many circumvolutions especially entering the Jura region, the complete walk is a lot longer than what I initially thought it would be. Look below, hard time ahead !

Le 28 janvier 2014, j’ai débuté la dernière trajectoire de mon projet – bâle – stellar – basel, à pied de Thoune jusqu’à Bâle. Pendant 7 jours, j’ai traversé, grimpé et descendu montagnes et forêts sur des sentiers de terre, de boue, d’herbe ou d’asphalte, atteint vallées et plusieurs petits villages. À quelques reprises j’ai perdu mon orientation en sortant des sentiers pour couper plus court. Je n’ai pas toujours été sûre de la piste que je suivais dans les montagnes, alors que je m’y retrouvais en pays plat. (À venir: carte du trajet de marche)
Pour cette trajectoire, je n’ai utilisé qu’un appareil photo, la vidéo. Les images que j’ai cueillies pour reconstruire la perspective de cette trajectoire sont des microcosmes extraits d’un paysage tellement plus vaste.
Avec beaucoup de circonvolutions, particulièrement sur les versants dans la région Jura, ma trajectoire complète fut plus importante que ce que j’avais évalué.  Ci-dessous, voyez droit devant: ça va monter !

Image

mot de craie | street tCHalk

Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 2012, sur la rue Aeschenvorstadt (entre Aeschenplatz et Brunngässlein) à Bâle, j’ai écrit ce texte à la craie sur la chaussée:

«SOLANGE ES ZU HAUSE GUT GEHT, SORGE ICH MICH NICHT»

-Tant que chez moi ça va bien, je ne m’inquiète pas.

Par le biais des médias sociaux, je suivais à distance les événements du «printemps érable» auquel je ne pouvais pas participer physiquement. À Bâle, tout suivait son cours tranquillement. Dans ce pays neutre, ces événements semblaient ne pas concerner les citoyen.ne.s. Et puis l’information tardive qui provenait du Québec reflétait la couverture médiatique biaisée et réductive soutenue par une grande partie des médias traditionnels au Québec et au Canada. Quoi qu’il en soit, dans une société ordonnée comme celle de Bâle en Suisse, j’avais vu peu de manifestation de revendications ou de protestation. Pourtant Occupy Switzerland avait ses militants à Bâle, Zürich, Bern, St.Gallen, Zug… mais tout s’était calmé avant mon arrivée, en janvier 2012.

Photos: Yuki Okumura

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